mardi 25 juillet 2017

Rongé par la soif, l'auteur se saisit d'un bloc de glace qu'il espère pouvoir lécher.
« [...] je n'ai pas plus tôt détaché le glaçon, qu'un grand et gros gaillard qui faisait les cent pas dehors vient à moi et me l'arrache brutalement. « Warum ? », dis-je dans mon allemand hésitant. « Hier ist kein warum » [Ici, il n'y a pas de pourquoi] »
Primo Lévi
Cette phrase est devenue, avec « Arbeit macht frei » (« le travail rend libre »), l'un des symboles de la folie concentrationnaire nazie et du désespoir des déportés.

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