mercredi 19 février 2020



 https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/02/19/piotr-pavlenski-risque-t-il-de-perdre-son-statut-de-refugie-politique-en-france_6030132_3224.html

2015 en Russie, , des audiences doivent débuter dans une autre affaire qui remonte au 10 novembre dernier. Piotr Pavlenski avait mis le feu à un portail des services secrets, le FSB, qu’il a qualifié de « porte de l’enfer ». Cela lui a valu de passer un mois en hôpital psychiatrique, là même où quelques années auparavant, il s’était assis sur le mur d’enceinte et coupé le lobe de l’oreille.
Il a finalement été déclaré sain d’esprit, et va être jugé pour « dégradation d’un site du patrimoine ». Mais Piotr Pavlenski, lui, demande à être jugé pour « terrorisme », souhaitant faire de son procès, une tribune.


  • Performance je ne sais pas, artiste je ne sais pas. Il suscite l'émotion, ça, on ne peut pas lui enlever. Probablement pas exactement celle qu'il voulait... Complexité d'un homme un peu beaucoup trop cabossé? Addiction, ouais!. Masochisme, endorphine? Manipulable ou incontrôlable? rires... Crado parmi les crado, lui qui voulait sortir du lot? Emporté par la vague en même temps que sa victime? Attendre et voir.
  • Révolte, colères, emporté par une sensibilité qui inadapte au monde réel parfois si sale.
Violence.
Il se défend d'être fou.
Il ne cherche pas à fuir, semble ne pas mentir mais 
joue d'une fausse naïveté augmentée par la barrière de la langue.
Ecorché-vif.
Hyper sensible.
Il a levé le pays entier contre lui, 
immédiateté.
Soudainement c'était lui le méchant,
l'autre la victime,
la crasse n'était plus que d'un seul coté,
oublié tous les crimes, de lèse majesté, de lése peuple, de mal honnêteté,
oublié les méprisables politiquetées...
Oublié les meurtres, les vilenies,
en une seconde il fut l'ennemi à abattre.
Oublié aussi ses bons cotés,
ça rassurait de le bannir.
Et ce peuple civilisé de vouloir le renvoyer dans son pays,
lui, le dingue qui s'en était échappé.
Plus de droit d'asile.
Le bien c'est le bien
nous sommes du bon coté.
Je n'aime pas quand le peuple se lève comme un seul homme.
Je n'aime pas l'absence de nuances.
je n'aime pas quand la violence répond à la violence.
Il a été violent,
les bien pensants vont l’être à leur tour.
Il le sera à nouveau et le monde continuera.
Avons nous au final tant de leçons à donner???

mardi 4 février 2020


MINIA BIABIANY
DU 30 JANVIER AU 7 JUIN 2020

Dans la veine de l’exposition I Remember Earth, le MAGASIN des horizons poursuit l’exploration des pratiques artistiques qui touchent à l’écologie. En tramant poésie et politique, le centre d’art de Grenoble rend visible la conscience environnementale des artistes le plus souvent conjugués au féminin.
Avec l’exposition de l’artiste Minia Biabiany, il sera question de penser l’écologie au-delà de l’Occident plus précisément depuis le monde caribéen.
Son travail dans sa forme poétique et évanescente nous oblige à regarder fixement un impensé de notre histoire coloniale française qui perdure dans une sourde et pernicieuse violence.

Le MAGASIN musée d'art moderne à Grenoble (38).

Photos prises par Eva C.R.