jeudi 30 novembre 2017

Karine Silla L'absente de Noël


Malgré la tendresse infinie que j'avais pour lui, et lui pour moi, on se faisait du mal. Certains adultes réactivent quand ils sont ensemble  leurs chagrins d'enfance, sans trouver de consolation.

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Au revoir là-haut, Pierre Lemaïtre

Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d’eux. Désarmés, condamnés à l’exclusion, mais refusant de céder au découragement et à l’amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d’une audace inouïe… Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue.

Un très beau livre sur ce qui attache les gens les uns aux autres, ce qui sépare,  les regrets, les trahisons et bien sur: 14/18.

La loyauté, la chair à canon, la beauté des sentiments et... une fin rocambolesque.

La souffrance du corps, celle de l'âme. Les revanches à prendre, les rencontres ratées.

Polar, roman historique, roman d'amour, essai sur les sentiments, il est tout cela, et d'une belle écriture fluide bien que fort documentée.

Au fond, un siècle plus tard, rien n'a vraiment changé sauf que ce ne sont plus les canons qui nous soumettent mais la consommation...

« Tout au bord des livres, il y a une histoire qui s'adresse à moi. Mais je ne réponds pas. Dans les livres, le silence est roi. Les mots me taquinent, me poussent et me grattent. »


Dans ce nouvel album d'Agnès de Lestrade et de Valeria Docampo, chaque observation correspond à une nouvelle façon de voir les choses : « Demain, je m'écrilivrerai... »


Tout au bord suit un ours bleu qui s'interroge sur le monde qui l'entoure. Il aborde plusieurs thèmes, tels l'amour, le rêve, l'ennui et le chagrin mais aussi la mer et l'hiver. Ces nouvelles perspectives guident cet ours bleu vers la création et l'inventivité : il finit par devenir jaune !

https://www.ricochet-jeunes.org/livres/tout-au-bord



des livres de coeur... Pour les enfants avant Noël...


On ne nait pas femme on le devient disait Simone e Beauvoir... Et de la même façon on ne naît pas parents, c 'est un cheminement que de le devenir et Koko et Kiki cheminent dans un livre plein de tendresse et qui chante à l'oreille.



La part du Colibri...
Tout le monde connait l'histoire du petit Colibri qui tentait d'éteindre le feu de foret...
Une belle histoire de cœur et de civisme, d'abnégation et peut-être même de bon sens!




Ni vu ni connu ou comment à l'âge où pipi-caca fait rire parler de la (bonne) conscience et du respect de l'autre, tout en rigolant.




lundi 20 novembre 2017

L'odeur de la forêt

Une correspondance incomplète, des clichés clandestins, un journal codé, voilà les premières cartes du jeu de patience que va mener Elisabeth Bathori, une historienne de la photographie, et qui l'emmènera bien plus loin qu'elle ne le pensait. .



une fin d'aprèm en famille avec plein de rires et d'émotions.

 Samuel vit sa vie sans attaches ni responsabilités, au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu’il aime et avec qui il travaille sans trop se fatiguer. Jusqu’à ce qu’une de ses anciennes conquêtes lui laisse sur les bras un bébé de quelques mois, Gloria : sa fille ! Incapable de s’occuper d’un bébé et bien décidé à rendre l’enfant à sa mère, Samuel se précipite à Londres pour tenter de la retrouver, sans succès. 8 ans plus tard, alors que Samuel et Gloria ont fait leur vie à Londres et sont devenus inséparables, la mère de Gloria revient dans leur vie pour récupérer sa fille…


plus profond que six lignes de résumé!

 un livre de déco-cuisine-glandouillle... Ou de connaissance de soi. Tiens, qu'est-ce que j'aime moi? Qu'est-ce qui me relaxe? J'adore, même si le contenu n’entraîne pas vers de grandes réflexion, il entraîne quand même à se demander: "Et moi, dans le tumulte de la vie, comment je prend soin de mes envies.














dimanche 19 novembre 2017

Là où la lumière est la plus vive, l'ombre s'épaissit d'autant. Héraclite nous avait prévenu: on ne peut les dissocier. Notre tâche est de faire en sorte que ce soit la lumière qui donne letempo, et surtout pas l'ombre. C'est pourquoi Miles Davis s'efforçait de ne pas jouer toutes les notes qui lui venaient aux doigts: il préferait développer du silence pour ne choisir soudain que la plus belle des notes. Et la plus belle est toujours au bord de l'impensable.
Patrick Chamoiseau.
"Le devenir 'est être ensemble, debout, face à l'impensable."

lundi 13 novembre 2017



«N’attendez pas le jugement dernier. Il a lieu tous les jours.» 
- Albert Camus, 1956, La Chute.


« La seule façon de traiter avec un monde non libre est de devenir si absolument libre que votre existence même est un acte de rébellion. »
Albert Camus

via the DISSIDENT

dimanche 12 novembre 2017

"Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin. Cherchez ce qui vous fait vibrer.
Parce que ce dont le monde a besoin, c'est de personnes qui vibrent avec la vie. »
Harold T. Whitman, Philosopher

Extrait de la correspondance entre Char et Camus : « Plus je vieillis et plus je trouve qu'on ne peut vivre qu'avec les êtres qui vous libèrent, et qui vous aiment d'une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. (...) C'est ainsi que je suis votre ami, j'aime votre bonheur, votre liberté, votre aventure en un mot, et ...je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours. » 
Albert Camus (17 septembre 1957).


Et Char de répondre :
« Ils sont en si petit nombre ceux que nous aimons réellement et sans réserve, qui nous manquent et à qui nous savons manquer parfois, mystérieusement, si bien que les deux sensations, celle en soi et celle qu'on perçoit chez l'autre emporte même élancement et même souci ... »

samedi 11 novembre 2017

Noté pour celles et ceux qui ont connu l'atmosphère des ateliers, les cours des usines, la camaraderie et la solidarité qui battaient dans les coeurs et les esprits.
" Ouvriers - les seuls auprès desquels je me sente bien, que j'ai envie de connaître et de " vivre " . Ils sont comme moi. "
Albert Camus - Carnets 2

A l'occasion de la sortie, le 19 octobre prochain, de l'anthologie des "Conférences et Discours" d'Albert Camus (Folio/Gallimard), nous vous invitons ce mois-ci à découvrir chaque jour une citation issue d'un des 34 textes inclus dans le volume. Dans l'ordre chronologique, de 1936 à 1958.



"Il est une race d’hommes, qui nous aide à respirer, qui n’a jamais trouvé d’existence et de liberté que dans la liberté et le bonheur de tous et qui puise par conséquent jusque dans les défaites des raisons de vivre et d’aimer. Ceux‐là, même vaincus, ne seront jamais solitaires".




---- Albert Camus, Conférence au Casal de Catalunya (1951)"Hay una raza de hombres que nos ayuda a respirar, que no ha encontrado la existencia y la libertad sino en la libertad y la felicidad de todos y que puede, por tanto, encontrar, hasta en la derrota, razones de vivir y de amar. Esos hombres no estarán nunca solos". ---- Albert Camus, Conferencia en el Casal de Catalunya (1951)




jeudi 9 novembre 2017

" Il y a une solitude dans la pauvreté, mais une solitude qui rend son prix à chaque chose . A un certain degré de richesse , le ciel lui-même et la nuit pleine d'étoiles semblent des biens naturels. Mais, au bas de l'échelle, le ciel reprend tout son sens : une grâce sans prix. " Albert Camus
Écoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse. 
(Camus)