vendredi 14 juillet 2017

Le fil de soie; Michèle Gazier
uatrième de couverture:
L'une , Odile, est une créatrice de mode, l'autre, Odon, de trente ans son cadet, est son amant. Ensemble ils bravent les conventions sociales, tissent le fil de soie de leur passion et accomplissent la métamorphose des sentiments. Ahmed, ami du couple, sera le témoin privilégié de cette union hors norme.
Un grand roman d'amour entre deux êtres qui, aux identités de hasard que la vie nous donne et parfois nous reprend, vont préférer le risque et la folie d'une identité que l'on invente, pour soi et pour l'autre, en effaçant toutes les frontières, en rendant invisibles toutes les coutures.
Précisions perso:
Oui, certes, une belle histoire d'amour où l'on parle de partir à la recherche de soi, d'identité... Ce que j'ai adoré? Les couleurs, les tissus, les artisanats confinant au grand art, les fils de soie que l'on sent sous les doigts... Sublimes descriptions essentielles et poétiques qui mettent tous les sens en éveils!
Demain j'achète huit plaids et je me met à la broderie, si, si, vous verrez!
Et des fleurs, un parc, des pelouses, une évasion pour avoir moins chaud, les pieds dans l'herbe!
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"Notre affaire à Tous"
Eva Joly
Juin 2000
Le juge Eva Joly se raconte, éclairant une image brouillée par sa surmédiatisation. Au fil des pages, la magistrate rappelle que la Justice est "notre affaire à tous". Femme d'action, Eva Joly retrace sans mâcher ses mots son enfance en Norvège, la jeune fille au pair débarquant à Paris en 1964, ses débuts et expériences diverses dans la magistrature jusqu'à 1993. Sa carrière s'oriente alors vers la magistrature financière avec le "succès" que l'on sait. Dénicheuse d'affaires financières, ses trouvailles, dont l'affaire Elf, suscitent des scandales retentissants. Derrière ces enquêtes perce la détermination de baliser ce "terrain du monde sans loi, cette sphère financière où l'absence de règle donne le vertige". L'histoire d'une "femme simple et d'une génération de magistrats ordinaires plongés dans une histoire extraordinaire".
Eva Joly est une femme courageuse!
Et je suis en admiration devant Elle, depuis ce que j'ai lu d'elle en attendant ma jolie Eva à moi, huit ans déjà!!!
Je veux une politique indéniablement sociale... Après les aventures du loup!!!
Le coeur loin de ce qui se joue actuellement à la tête du bateau...
Pas tout "écolo", nous faisons TOUS des efforts à notre façon, je ne veux pas de sectarisme!!! Et si j'aime bien Martine, sa gigolotte m'effraie... Tout comme les assoiffés de pouvoir en général...
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Les cefrs-volants de Kaboul
De Khaled Hosseini
Mon avis passionnant et étayé? J'ai adoré! Lu en trois jours! (faut dire que j'suis au lit .)
Quatrième de couverture:
Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...
Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
"L'intensité dramatique de cette histoire de culpabilité et de rédemption ferait déjà de ce premier roman une oeuvre littéraire remarquable. Mais ce serait oublier la redoutable analyse de l'histoire et de la culture afghane, de la monarchie de Kaboul aux talibans du 11 septembre. Le tout forme un bijou tragique."
Julien Bisson, Lire.
"En refermant la porte, je me demandais si c'était ainsi que naissait le pardon- non en fanfare à l'occasion d'une épiphanie, mais à partir du moment où la douleur rassemblait ses affaires et pliait discrètement bagage au milieu de la nuit."
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John Irving L'oeuvre e Dieu, la part du Diable
Dans les années 1920, le docteur Wilbur Larch, obstétricien, est envoyé à Saint Cloud's, dans le Maine, États-Unis d'Amérique. Exerçant auparavant à Boston, il s'est mis à l'écart de ses collègues en pratiquant un avortement.
Rapidement, il fonde un orphelinat, dans lequel il exercera ses talents, assisté des infirmières Nurse Angela et Nurse Edna, pratiquant des accouchements (« l'œuvre de Dieu ») et des avortements (« la part du Diable »). Pour lui cependant les deux sont « l'œuvre de Dieu », la véritable « part du Diable » étant les horreurs qu'il a vues sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.
Homer Wells est un des orphelins, né dans les années 1930. Après quatre tentatives ratées d'adoption, Larch lui permet de rester à l'orphelinat s'il se rend utile. Homer commence alors à apprendre la médecine, et surtout l'obstétrique, auprès du docteur Larch. Mais, malgré son amour pour lui, Homer va refuser de l'aider à pratiquer des avortements.
Ou comment rire aux larmes de sujets à la fois multiples, sérieux et tristes... Un grand John Irving.
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Je te retrouverai...
John Irving en fait ch... beaucoup alors que passé les cinquantes premières pages, fastidieuses, ce type est hilarant! Un peu moins il est vrai dans celui là qui est -parait-il- plus autobiographique...
Quatrième de couverture:
Dans un port de la mer du Nord, deux silhouettes bravent la nuit: une très jeune femme et son petit garçon à la poursuite du père fugitif. Tandis que William le séducteur fait tonner tous les orgues de Scandinavie, Alice le talonne et gagne sa vie en tatouant sur les épidermes consantants des coeurs brisés, des fleurs voluptueuses et des serments de fidélité.
Déçus dans leur quête, mère et fils s'embarquent pour le nouveau Monde où l'enfant grandit hanté par le fantôme de ce père auquel il redoute, et s'efforce pourtant, de ressembler, par son nomadisme amoureux et son besoin d'envouter un public. Car à 20 ans Jack Burns est bien décidé à tirer partit de son patrimoine personnel -visage d'ange et mémoire prodigieuse- pour briller au firmament de Hollywood.
Or cette mémoire n'est-elle pas sous influence? La belle Alice, si habile aux fioritures, a-t-elle dit toute la vérité, et rien que la vérité? Est-il encore possible de retrouver la trace de l'organiste accro de l'encre au fond de la Vieille Europe?
John Irving signe ici son roman le plus abouti et le plus personnel sur l'accession à l'âge d'homme et ses droits de passage. La fable est tonique, et infernale la ronde qui entraîne Jack Burns chez les filles à matelots et les chastes institutrices, les imprésarios douteux et les stars du porno, les lutteurs trapus et les frêles violoncellistes, pour découvrir au-delà de son roman famillial une vocation d'écrivain...
Et comme moi c'est le Loup que j'ai dans la peau: la semaine prochaine je passe à l'acte!
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Henri Bauchau
Le boulevard périphérique
Quatrième de couverture:
Paris, 1980. Alors qu'il accompagne sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse.
Au début de la guerre, cet homme l'a initié à l'escalade et au dépassement de la peur, avant d'entrer dans la résistance puis, capturé par un officier nazi -le colonel Shadow-, de morir dans des circonstances jamais vraiment élucidées.
Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaitre du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse -héroïque peut-être- de Stéphane. Et la réalité contemporaine(l'hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représente les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance...
L'ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l'énigme dont Henri Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu'à sa plus ultime mise à nu, l'amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle.
Né en Belgique en 1913, Henri Bauchau est poête, dramaturge, romancier et psychanalyste.

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