mercredi 30 août 2017

Manga pour adulte,. l'histoire d'une famille qui pourrait être la notre, d'erreurs et d'amour comme en en vit aussi

Pas de sanglots bruyants,
pas d'effusion,
Jirô Taniguchi une oeuvre très japonaise et bien française...
Discrétion et romantisme.
Ce n'est ni une B.D. ni un Manga, juste un chef-d'oeuvre!











Jirô Taniguchi

Les mangas de Jirô Taniguchi;
une découverte que je dois à mon amie Anouck ,  ICI présente.
Anouck est cultivée,
Anouck est courageuse,
Anouck est sensible et à la mi-vie, elle se lance dans une école d'art,
 un rêve de môme.


Quant à Jirô Taniguchi,
un chef d'oeuvre de finesse, : la vie, l'amour, la famille. Des émotions partagées en élipses et en non-dits, pourtant on frémit, on trépigne.
A découvrir absolument.

Un Manga pour adulte,
poétique,
historique,
une fresque romanesque,
 mais aussi presque un roman terroir.
Et chaque dessin est un tableau, à lui seul digne d’intérêt.
 Un vrai coup de foudre.
Merci Anouck.







Orange Manga






Orange est dans ma pile à lire,
mon rockeur à tellement adoré qu'il m'a fait promettre...




On pensait être imperméable à la romance à la japonaise. Trop codifiés, trop girly, les shojo nous tombaient des mains les uns après les autres. Jusqu’à cet Orange de Noël.
Certes le manga d’Ichigo Takano porte quelques stigmates propres au genre : des étoiles par-ci, des halos lumineux par-là et cet infranchissable horizon du collège. Mais quelque chose résonne profondément à la lecture de cette fausse amourette d’ados. Peut-être est-ce la petite touche de fantastique qui sert de point de départ à l’histoire : un matin, la frêle Naho reçoit une lettre de son moi du futur qui lui enjoint de ne pas répéter des erreurs qui la rongent encore dix ans plus tard. Ou bien est-ce la franchise désarmante de ce groupe de six amis qui apprend à ne vivre qu’à cinq, amputé d’un des leurs qu’ils n’ont pas su protéger. Une finesse dans la gestion du deuil proche de celle entrevue dans le bel anime Ano hi mita hana no namae o bokutachi wa mada shiranai (2011) de Tatsuyuki Nagai, malheureusement jamais édité en France. Reste qu’avec Orange et quelques autres titres (Riku, Magical Girl of the End), la jeune maison Akata s’impose comme une valeur sûre.
Marius sur sens critique
_____



Salut, voici peut être la seule critique négative et pas constructive car à voir les autres commentaires, ce manga est un chef d'oeuvre ! Je viens de finir les 5 tomes après un combat long et acharné contre les larmes de fatigue qui obstruent ma vue.
A part le fait que Naho passe son temps à chialer et que j'ai envie de lui mettre une gifle car elle comprend jamais rien, mon gros problème, c'est le dessin. Je parle pas du style shojo de l'auteure ni du découpage, mais de la mise en forme des cases, j'ai l'impression que tout est plat, la vue est toujours la même. Y a plusieurs passages qui devraient donner un effet de stress ou de pression, comme le suicide de Kakeru à la fin, mais non que dalle, ça dure 1 recto verso et je ressens rien à ce moment là.
Ouai sinon, j'adore les couvertures, la couleur est excellente, j'aurai bien aimé voir les premières pages en couleur avec le même effet crayon mais ça c'est juste un petit caprice ^^
Je ne pense pas que ce soit le genre de manga à conseiller à quelqu'un qui ne lit pas de shojo. Même si c'est vrai que c'est TRES différent des mangas comme Love Mission ou Shirayuki aux cheveux rouges.
INC 46 664 sur sens critique

livre d'art pour enfant et adultes

L'oeuvre à quatre mains de Catherine Chaine, journaliste, écrivain, et de son époux le photographe Marc Riboud.
Un trésor pour enfants et adultes, à avoir sous la main quand le besoin de "beau" se fait sentir.








Conduite interdite

ou le droit e la femme dans un pays islamiste,
l'amour, le combat, les rêves.
Le dessin de prime abord à l'air dur,
en réalité il sait se faire tendre et sert très bien un propos qui n'est ni larmoyant 
ni délirant.
Un bien beau livre à lire et à faire lire.











dimanche 20 août 2017


l'Adoption II

Je ne sais pas encore quoi en penser...
Bien sur il y a des émotions,
moult émotions,
émotions fortes...

"Le jugement a pris en compte "le profond désarroi d'une femme n'ayant pas pu donner la vie." Comme si un homme ne pouvait pas, lui aussi ressentir cruellement le manque d'un enfant."


"Ils ont beau s'éloigner, ils ont beau vieillir, c'est comme s'ils étaient toujours là à courir dans nos pattes, comme quand ils étaient mômes."
Bien sur les dessins sont magnifiques...

Mais...
Il me manque un p'tit truc...
J'aimais ien les arrêts sur image du visage d'un papi tout émotionné... Et là, le papi est souvent émotionné mais on voit plus ce qu'il voit lui que son visage, et ça m'a manqué!


samedi 19 août 2017

Comment va la douleur ?

Pascal Garnier

Comment va la douleur ?


Roman
On ne saurait dire pourquoi l’univers de Pascal Garnier nous est si proche. Pourquoi il nous envoûte avec des histoires simples, des personnages ordinaires et un peu écornés par la vie, des mots familiers et des silences qui le sont encore plus.
Ainsi Bernard, jeune crétin solaire, qui pose sur le monde un doux regard écarquillé. C’est ce qui séduit Simon, le cynique et élégant Simon, « éradicateur de nuisibles » en préretraite, comprendre : tueur à gages au bout du rouleau. La rencontre a lieu sur un banc public à Vals-les-Bains, où l’on s’ennuie plus ou moins entre le casino et les apparitions épisodiques de Jean Ferrat. Le hasard fait bien les choses : Simon a de l’argent, et Bernard, tout son temps. Il sera son chauffeur pour sa dernière mission…

jeudi 17 août 2017

Fannie et Freddie
http://www.zulma.fr/livre-fannie-et-freddie-572103.html


New York. L’énorme escroquerie des subprimes a conduit à la ruine des millions de ménages modestes endettés à mort, comme les parents de Fannie, vieux couple d’ouvriers rêvant d’accéder à la propriété. Fannie, surnommée Minerve par ses collègues parce que son buste tout entier pivote quand on l’interpelle. Fannie, dont personne ne se doute que sa raideur masque une effrayante coquetterie pour dissimuler un œil de verre. Cachant l’âme d’un cyclope solitaire, cette Minerve borgne n’en est pas moins femme. Au volant de sa vieille Toyota, elle traverse l’Hudson et se dirige vers la pointe fortunée de Manhattan, l’esprit vide, des sortes de rêves plein le cœur… « Le trajet dure une quarantaine de minutes, au terme duquel elle pénètre dans un parking couvert au 45, Wall Street. Elle monte jusqu’au sixième niveau, le dernier, et parcourt les allées au ralenti jusqu’à ce qu’elle ait repéré ce qu’elle cherche : un coupé Mercedes gris métallisé. »

mon avis
Entre Stephen King et Ken Loach, impossible de reprendre son souffle! Mais avec la poétique écriture de Marcus Malte... Impossible de le lâcher avant la fin.