mardi 31 octobre 2017

"La parole soulève plus de terre que le fossoyeur ne le peut" dit René Char.
photo de pas moi

jeudi 26 octobre 2017

Mon malheur: 
être lancé 
au grand galop, 
dans un monde 
qui trottine. 

P. Morand


via Doc Mac Murphy

jeudi 19 octobre 2017





Un hasard professionnel met entre les mains d’Elisabeth Bathori, une historienne de la photographie, les lettres et l’album d’Alban de Willecot. Ce lieutenant, mort au front en 1917, a été l’ami d’un des plus .
grands poètes de son temps, Anatole Massis, et a entretenu avec lui une abondante correspondance.
D’abord aiguillonnée par l’espoir de retrouver les réponses de Massis, Élisabeth, qui reprend le travail après de longs mois de deuil, se prend peu à peu d’affection pour Willecot, que la guerre a arraché à ses études d’astronomie et qui vit jour après jour la violence des combats. Elle se lance à la recherche de Diane, la jeune femme dont le lieutenant était éperdument amoureux, et scrute chacune des photographies qu’il a prises au front, devinant que derrière ces visages souriants et ces régiments bien alignés se cache une autre tragédie, dont les descendants croiseront à leur tour la grande Histoire durant la Seconde guerre mondiale.
L’Odeur de la forêt est une traversée de la perte, à la recherche des histoires de disparus, avalés par la guerre, le temps, le silence. Mais il célèbre aussi la force inattendue de l’amour et de la mémoire, lorsqu’il s’agit d’éclairer le devenir de leurs traces : celles qui éclairent, mais aussi dévorent les vivants. (Babelio  https://www.babelio.com/livres/Gestern-Lodeur-de-la-foret/850164  )