vendredi 14 juillet 2017

auteur: Bernard Giraudeau
Titre: "Cher amour".
Le loup et moi l'avions entendu en parler, nous avions aimé cette pudeur, cette douceur, les mots de cet homme dont les autres carrières nous étaient égales...
J'oserais presque vous en parler, tellement j'apprécie l'ouverture, le lâcher prise, l'aventure, la culture, les rencontres, ses voyages et ce bel amour en transparence, finesse et délicatesse... CE N'EST PAS UN LIVRE A LIRE DANS UNE SALLE D'ATTENTE!!!

C'est à goûter, sentir, savourer... Acteur un jour, voyageur pour toujours... C'est une chouette surprise, un livre sensuel!!!
Quatrième de couverture
:
Je suis en arrêt de jeu, sur le dos, paupières closes. Je sais que vos mains, fines, élégantes, déliées, sont une harmonie, une
musique pour saisir mes lettres, les déplier et les tenir comme la plus précieuse découverte de notre vie. Cette main qui repousse une mèche de cheveux reste suspendue pendant que vous lisez, attentive, les mots sacrés de ce voyageur infatigable qui a fini par s'arrêter dans votre jardin. Je vous aime depuis si longtemps, depuis avant le début.
Ces lettres qui ne pourraient jamais finir sont celles de mes mouvements géographiques et de mes voyages immobiles sur la scène. Mais probablement y verrez-vous un autre voyage plus complexe, plus hardi, plus désespéré. Voyager, dit-on, on n'en revient jamais.
Le prendrez-vous ce temps de me lire pour me prolonger un peu en vous?
Avec un don irrésistible pour dire le clair-obscur des sentiments, Bernard Giraudeau embarque ses lecteurs, en compagnie de l'inconnue qu'il veut séduire, vers des ailleurs nés d'un imaginaire construit sur l'aventure, le désir de vivre et d'aimer.
"Son livre est physique, couturé, mal rasé, bienfaisant. L'ouvrir c'est partir;" J Garcin Le Nouvel Observateur
"De la subtilité, de l'humour, de l'audace. Un art de la digression. Un talent de conteur. B Giraudeau possède tout cela, plus de l'habileté à prolonger ou a casser le rythme d'une phrase, à varier son écriture."
Bernard Pivot. Le Journal du Dimanche
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TitreS: "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes". "Millénium 1".
auteur: Stieg Larsson
Quatrième de couverture:
Ancien rédacteur de Millènium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis 40 ans.
Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger à disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familliales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire...
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Auteur: Cormac Mc Carthy
Quatrième de couverture:
LE POINT DE VUE DES EDITEURS
Le jour où naît l'enfant de l'inceste, le père court le dissimuler dans un fourré, puis prend la fuite. La mère (sa soeur), sitôt relevée, part à la recherche du nourrisson qu'un colporteur a emporté. Et dès lors, au coeur des paysages mythiques du Sud américain, dans le désespoir et la confrontation avec les autres personnages du roman, commence pour chacun une errance dont les épisodes s'organisent comme des hymnes majeurs.
Il fallait l'incroyable virtuosité du romancier Cormac McCarthy pour mettre en scène, avec une telle jouissance d'écriture, des personnages aussi frustres, pour donner une telle envergure à des dialogues d'illettrés, pour doter d'une telle richesse des scènes de si grande misère. Aussi lyrique que baroque, cette fable sur le bien et le mal, sur l'innocence livrée à la violence et au péché, est en vérité d'une force exceptionnelle.
Né à Providence en 1933, CormacMcCarthy est l'auteur du Gardien du verger, de Méridien de sang... La route.
Mon NB à moi quant au point de vue des éditeurs: illettrés ne veut pas forcément dire frustre... J'y tiens! Et puis j'ai adoré ce livre, et pourtant croyez moi, c'est une lecture douloureuse!!! Ben oui, sommes-nous tellement supérieurs à ces gens là au final, la bestialité vit au fond de chacun de nous je crois, c'est le contexte qui la fait éclore, seulement le contexte...
JMPH parle ici de la route...
"La route" comme "L'obscurité du dehors" ne sont pas des expériences faciles ou légères! Le premier est peut-être par contre une quasi suite du deuxième? Je l'ai sous la main!!! Bientôt je me ferais une idée ... Je vous dirait! Parce que "la route", visiblement, est une épreuve!
____________________________________Après la route,

Après la lecture de" la route',
plus exactement et pour ne plagier aucun titre... Je suis enfin persuadée que nous sommes tous succeptibles de devenir un jour, selon les circonstances, de véritables salopards!!!
Terminé l'angelisme. Je trimbalais cette idée depuis des décennies, cela restait très "intellectualisé", théorique...
Mon grand-père était maquisard, ça ne faisait pas de nous une "grande" famille... Il s'agissait de son courage, son mérite à lui, pas du notre, encore moins du mien...
Je suis persuadée depuis que je suis devenue mère qu'être collabo, par peur, par faiblesse, avec la bonne excuse de ne pas mettre mes enfants en dangers , m'était possible, peut-être même probable... (La majeure partie des résistants mais pas la totalité il est vrai était de très jeunes hommes sans enfants.) Avoir des enfants c'est devenir fort et faible à la fois!!! A moins que ça ne soit voir ses faiblesses soulignées?
Que deviendraient mes bons principes si la situation était vraiment critique, s'il s'agissait de survie...
Depuis que j'ai lu la route, ça n'est plus théorique, je le sens dans mes tripes, dans mes bouffées d'angoisses, dans mes rêves... Oui, je suis certaine maintenant que pour survivre je serais capable de tuer! Madame n'a pas la moindre éducation? Ou alors l'éducation est plus un vernis qu'une fondation? J'étais il y a peu persuadée du contraire...
Je le savais, l'homme est un loup pour l'homme, un sociologue au moins a écrit un livre sur ces tribus amazoniennes agonisantes où les parents sont capables d'enlever le pain de la bouche de leur progéniture afin d'assurer leur propre survie.
Oui, mais tout cela restait écrit, un présupposé, une élucubration, une théorie, une probabilité.
Cormac McCarthy en a fait, pour moi, un ressentit, une certitude.
Et ça fout la trouille!
J'espère pouvoir aller voir le film, mais les résumés que j'en lis me promettent une déception... On dit de ce film qu'il est un film d'anticipation. A mon sens, un des mérites de l'écrivain est justement que rien n'était daté, rien n'est nommé, ce qui rend je trouve cette histoire, sa barbarie et ses espoirs bien plus universels!
Saint-Luc, tu as sans doute raison, lorsque l'on lit un livre qu'on aime VRAIMENT, on a envie de le partager... Je ne me souviens pas de livre que j'ai aimé autant, que j'ai eu à ce point envie de partager, de ne pas taire...
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Le titre: La route.
L'auteur: Cormac Mac Carthy
Quatrième de couverture:
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac Mac Carthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrême.
Pour moi, l'histoire d'une peur séculaire, la perte de la lumière, de la chaleur... Est-ce que le soleil pourrait, un matin, ne pas se lever?
Moi qui adore la pluie, j'ai depuis huit jours moult angoisses lorsqu'il fait gris...
Une étrange métaphore filée entre ce père qui lutte et les arbres qui tombent petit à petit, au fil des années.
Papa, ne lis pas ce livre, ça n'est pas le moment!!!  signé ta fille qui t'aime!
Et une très belle histoire de transmission, de relais offert, de relais pris, entre un père et son fils.
Même si on parle beaucoup de barbarie, de cruauté, de catastrophe, j'ai lu avant tout l'histoire d'un père transmettant des valeurs à un fils qui se les appropries...
C'est une très belle histoire, marquante, sacrément marquante... Si le moral n'est pas au triple beau fixe, abstenez vous, ce livre laisse des traces!
Mais tout est à prendre:
Ici
et là=
et là;
et pour finir: ici, plus mitigé...
Je pense le relire, et pas qu'une fois!
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People or not people de Lauren Weisberger
Quatrième de couverture:
"Un job qu'elle déteste, un patron méprisant, une vie sentimentale réduite à néant alors que sa meilleure amie se fiance: pour Beth s'en est trop! Elle décide de reprendre son destin en main et démissionne sur un coup de tête.
Après un repos bien mérité devant sa télé, elle accepte, poussée par l'oncle Will, un boulot dans une boite de communication. Son quotidien prend soudain une toute autre tournure: Beth troque ses pantoufles contre des escarpins et son farniente contre un agenda de ministre. Embarquée dans le tourbillon de la vie nocturne new-yorkaise, elle savoure les petits plaisirs que lui offre cette situation, jusqu'à ce qu'elle découvre que la presse people s'intéresse de près à ses nuits mouvementées...
Pour une fois mon avis, je n'ai pas honte, pas peur que l'auteur se retourne dans sa tombe, elle est même pas morte...
Ne l'achetez pas, mais si l'occase vous est offerte, lisez le... Ça fait très très peur, très très sourire, très beaucoup rêvasser... Ça fait pas de mal, quelques heures sans profondeur et sans soucis, parfois... Un petit roman à l'eau de rose qui ne paye pas de mine mais fait passer un moment pas désagréable au fond.
A écrit aussi le diable s'habille en Prada.

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