jeudi 25 mai 2017

Danser au bord de l'abîme
Grégoire Delacourt


Repose-toi sur moi Serge Joncour

Ludovic, solide gaillard de la campagne quitte sa ferme et ses parents pour laisser la famille de sa sœur vivre drevenu des terres insuffisant pour tous. 
Il vient de perdre son épouse Mathilde. Il va travailler à Paris dans une société de recouvrement de dettes. Il revient régulièrement dans son village pour voir ses parents et surtout sa mère atteinte d'une maladie sénile.
A Paris, il est très mal à l'aise car la nature n'est pas présente sauf près du fleuve où il retrouve une ouverture.
Il habite dans un immeuble avec une cour intérieure.
D'un côté, les logements luxueux et de l'autre les petits logements non rénovés où il habite.
Un jour, il fait la connaissance d'Aurore, habitante d'un grand appartement luxueux dans le même immeuble que Ludovic. Elle est très angoissée par la présence de corbeaux dans la cour.
Aurore est mariée, mère de famille, styliste à la tête d'une boîte en difficulté. (Jane in B a b e l i o )




lundi 22 mai 2017


Sans savoir pourquoi
j'aime ce monde
où nous venons pour mourir
 Agnès Schnell   Haïku de NATSUME SÔSEKI
photo de moi

dimanche 21 mai 2017






De beau matin
Petit extrait du Meilleur des mondes, d’Aldous Huxley.(1932)
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir ».

samedi 20 mai 2017

Je n'ai pas de mots, terrifiant bien que rassurant, doux et mordant, sublime mais trop court... Si ça vous donne envie... Et bien n'hésitez pas!
Un livre sur l'enfance, sur le silence, les mots, les confidences. Un livre en creux, un livre qui fait des bosses, mais qui rassure aussi, et qui console...
Un livre sur la jalousie, la peur, l'amour,
sur la fratrie, sur la famille... Sur le foyer, et le jardin.
J'en sens encore le poids sur mon souffle, alors que je l'ai terminé il y a plusieurs jours. A mon goût, un très beau livre!



Par les temps qui courent, ce livre là est à signaler et à applaudir! 
Légèrement subversif, Tout à fait philosophique,
vive les livres pour enfants qui offrent réflexion et cheminement personnel!!!
J'adore!