samedi 23 juin 2018

Alejandro Palomas

Les livres en large vision ont l'énorme avantage de me permettre de lire en faisant du vélo
(d'appartement).
En médiathèque et même dans les maisons d'éditions, le choix des titres s'est longtemps orienté vers des romans "terroirs" uniquement, puisque les lecteurs, âgés, se dirigeaient plus facilement vers cette littérature... 
Mais le terroir se démode et le publique des vieux, maintenant, c'est d'autres, c'est moi...
Petit à petit d'autres histoires sont publiés en large vision, dont celui-ci qui raconte l'histoire d'un homme qui aimait les hommes mais qui vieillissait seul, 
près de ses sœurs et de sa mère.

En le prenant, à cause du titre et de la quatrième de couverture, j'ai d'abord cru à un livre triste. J'ai pleuré, c'est vrai, et croyez moi, en côte sur mon vélo ce n'était pas facile...
 Et j'ai ri aussi, beaucoup. 
Et pour finir, je me suis questionné, sur ces choses auxquelles on se raccroche, les prenant pour des "valeurs" et qui ne sont au fond que des souvenirs que nous ne parvenons pas à garder à cette place.
Un bien beau livre, surprenant, divertissant, léger mais pas seulement.
A lire avec ses lunettes, ou sans.




Au détour d'un rayon je suis tombée sur ce livre, « Une mère ». Attention, sujet glissant tant la notre nous laisse forcément à fleur de peau. Dans ma tête il ne s'est pas inscrit tout de suite que l'auteur était un homme.. Je l'ai lu en «  large vision », une édition pour personnes mal voyantes, que les autres peuvent lire quand même.
Alejandro Palomas raconte l'histoire d'un homme qui aimait les hommes mais qui vieillissait seul, auprès de ses sœurs et de sa mère.

En le prenant, à cause du titre j'ai d'abord cru à un livre triste. Et parfois j'ai pleuré, c'est vrai, avec une énorme boule dans la gorge !
 J'ai ri aussi, beaucoup.A gorge déployée. 
Pour finir, je me suis questionné, sur ces choses auxquelles on se raccroche, les prenant pour des "valeurs" alors qu'il ne s'agit que de souvenirs, de vieilles habitudes . A ces beaux moments passés qu'on ne veut pas laisser partir, qui nous réchauffent et nous entravent. Et à la famille... La satané et néanmoins sacro-sainte famille.
Un bien beau livre, surprenant, divertissant, léger mais pas seulement.
A lire avec ses lunettes, ou sans.



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