Rongé par la soif, l'auteur se saisit d'un bloc de glace qu'il espère pouvoir lécher.
- « [...] je n'ai pas plus tôt détaché le glaçon, qu'un grand et gros gaillard qui faisait les cent pas dehors vient à moi et me l'arrache brutalement. « Warum ? », dis-je dans mon allemand hésitant. « Hier ist kein warum » [Ici, il n'y a pas de pourquoi] »
- Primo Lévi
Cette phrase est devenue, avec « Arbeit macht frei » (« le travail rend libre »), l'un des symboles de la folie concentrationnaire nazie et du désespoir des déportés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire